"L’annonce de la suppression de 13500 postes au Ministère de l’Education
Nationale se traduit forcément sur le terrain. Principalement visées, les missions hors de la classe, 50% d’entre elles, assurées par des mises à disposition, verraient les heures qui
leur sont affectées rapatriées par les rectorats vers des activités de face à face. Parmi elles, l’éducation à l’image et aux médias est particulièrement menacée,
dans les CDDP comme au Clémi."
"Pourtant, la nécessité d’une éducation aux médias renforcée est soulignée ces dernières années à de multiples reprises,
à commencer par le rapport du sénateur Assouline ou celui de l’Inspection . Cette nécessité est aussi énoncée au niveau européen et mondial. On la retrouve également dans les référentiels. Il
existe donc une véritable contradiction entre les intentions, les déclarations et la réalité au niveau du terrain.
"La question se pose donc de la pérennité de l’éducation aux médias, si les structures départementales et
académiques qui l’accompagnent sont dépouillées de leurs moyens. Qui se chargera de fournir outils, méthodes et cadres de projets aux enseignants ? Que
deviendront les compétences développées au fil des années ?"