Blog de professeur-documentaliste, activités en collège et littérature jeunesse
21 Juillet 2016
La bibliothèque des cœurs cabossés
Katarina Bivald
Denoël - 2015
Résumé :
Tout commence par les lettres que s’envoient deux femmes très différentes : Sara Lindqvist, vingt-huit ans, petit rat de bibliothèque mal dans sa peau, vivant à Haninge en Suède, et Amy Harris, soixante-cinq ans, vieille dame cultivée et solitaire, de Broken Wheel, dans l'Iowa. Après deux ans d’échanges et de conseils à la fois sur la littérature et sur la vie, Sara décide de rendre visite à Amy. Mais, quand elle arrive là-bas, elle apprend avec stupeur qu’Amy est morte. Elle se retrouve seule et perdue dans cette étrange petite ville américaine.
Pour la première fois de sa vie, Sara se fait de vrais amis – et pas uniquement les personnages de ses romans préférés –, qui l'aident à monter une librairie avec tous les livres qu’Amy affectionnait tant. Ce sera pour Sara, et pour les habitants attachants et loufoques de Broken Wheel, une véritable renaissance.
Et lorsque son visa de trois mois expire, ses nouveaux amis ont une idée géniale et complètement folle pour la faire rester à Broken Wheel…
Mon avis : Reçu dans le cadre du concours masse critique de Babelio. J'en avais beaucoup (trop) entendu parlé. Un phénomène; Mais j'ai été un peu déçue. Titre un peu faux (pas de bibliothèque mais une librairie). Trop de clichés, trop de références littéraires; une héroïne coincée, asociale, nunuche. Des personnages peu intéressants. L'histoire est longue. Même si certains passages sont sympas, avec des émotions en tout genre. Par contre, il y a de beaux passages sur les livres et la littérature.
J'avais raison en ce qui concerne les livres et les gens : les livres sont fantastiques et prennent sans doute toute leur valeur dans un chalet au fond de la forêt, mais quel plaisir y a-t-il à lire un livre merveilleux, si on ne peut pas le signaler à d'autres personnes, en parler et le citer à tout bout de champ ?
Il y avait trop de livres pour que sa vie soit suffisante à tous les lire, même si elle s'était enfermée vingt-quatre heures sur vingt-quatre et si elle avait connu plusieurs langues.